Les beaux jours arrivent, les tiques aussi !

Ces acariens, qui sont responsables d’un grand nombre de piqûres sur les humains et les animaux chaque année, sont plus actifs entre avril et novembre. Ils vivent dans les bois, forêts, champs et prairies mais aussi dans les parcs et jardins. 

Au moment de la piqûre, ils peuvent transmettre des maladies infectieuses comme la maladie de Lyme, l’encéphalite à tiques ou la Babesiose. On estime que 30% des tiques sont porteuses de pathogènes dans notre pays.

Mieux vaut prévenir que guérir

Pour les éviter, dotez vous d’un tire-tique, petit outil très utile pour retirer l’intégralité d’une tique fixée sur un hôte, portez des vêtements couvrants, surtout au niveau des jambes et effectuez un “check-tiques” à chaque retour de balade, sur vous, vos enfants et vos animaux de compagnie. 

Certaines huiles essentielles notamment la lavande ont des propriétés insectifuges et pour les éloigner de votre jardin, les géraniums et d’autres fleurs ainsi que le purin d’orties sont efficaces. 

En cas de piqûre

  • Retirez la tique dès que possible à l’aide d’un tire tique. N’utilisez pas d’éther et ne l’arrachez pas à la main, cela favorise le relargage d’éléments contaminants dans la circulation sanguine de l’hôte. 
  • Pensez à désinfecter la piqûre ou à la laver à l’eau savonneuse, cela limite le risque d’infection.
  • Tuez et conservez la tique : en l’enveloppant dans du ruban adhésif, en la noyant dans l’alcool à 70°. Si vous observez des symptômes, vous pourrez la faire analyser.

Dans les jours suivants, surveillez le lieu de la piqûre ainsi que votre état général. Consultez si un ou plusieurs symptômes apparaissent: 

  • Fièvre ou frisson.
  • Maux de tête, douleurs articulaires ou musculaires.
  • Éruption cutanée, généralement circulaire et rouge.
  • Nodules lymphatiques gonflés (aisselles ou aines).

Traitement et évolution 

L’évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement. Un traitement antibiotique de deux semaines est recommandé. 

Si la maladie n’est pas détectée et traitée rapidement, la bactérie peut se disperser dans le sang et entraîner d’autres symptômes, qui surviennent dans les semaines et les mois suivant la piqûre. 

  • Rougeurs cutanées, avec peu ou pas de douleur ou de démangeaison.
  • Paralysie du visage, engourdissement d’un membre, douleur à la nuque.
  • Enflure peu douloureuse à une ou plusieurs articulations.
  • Douleur à la poitrine, palpitations, étourdissements, maux de tête.
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